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moi petite femme extraterrestre....

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moi petite femme extraterrestre....
24 mai 2012

Face de bouc

Bah ouais quand même, après les articles sérieux, sur des sujets de fond, qui vont me valoir quelques remarques déplacées, il faut relever le niveau avec des articles, comment dire, drôles? Non, ce n'est pas le mot... On va dire, des articles plus légers...

Alors je vais parler de FACEBOOK (oui, face de bouc, c'était pour faire un jeu de mots, je n'allais pas ici donner la liste des gens dont je pense qu'ils ressemblent/sentent le bouc, quand même, ça ne se fait pas). 

Ah Facebook, ça commence à faire un moment que j'y suis et ça m'épate toujours. Oui, ça m'épate, c'est le mot. Le nombre de conneries que les gens peuvent sortir à la minute m'épate. Leur orthographe aussi. Et la façon dont ils polluent mon fil d'actu aussi. 

Oups, je recommence à critiquer, sorry, apparemment, suis un peu amère ce matin. 

Mais quand même, écrire un post pour dire aux gens que tu as la gastro, sérieusement... C'est ça que j'aime dans facebook, la façon dont il a rendu les gens impudiques. Ces gens qui refusent d'aller à la piscine parce que "je ne veux pas que tu me vois en maillot, huhuhu", bah ça ne les dérange pas, mais alors pas du tout d'écrire qu'elles ont eu leurs régles ce matin et que, oh bah dis donc, ça coule beaucoup quand même. Ce sont aussi ces personnes qui postent des photos d'elles à moitié à poil et "bah, non, je ne vois pas où est le problème... Prude va!". 

Bon, y'a pas que les nanas, les mecs ne sont pas mieux. Les photos de soirées où t'es bien bourré, déguisé en poussin (enfin juste le haut, en bas, y'a juste un slip Disney), c'est pas l'idée du siècle de les partager avec tes amis, ton boss (qui pensait que tu avais pris ta journée parce que tu étais malade), les amis de tes amis, leurs frères, leurs soeurs, ce sera le bonheur... Euh, non déso, je m'égare là.

Et tous ces gens qui ont un album intitulé "moi" avec 5587 photos dedans et qui commentent "je me trouve trop moche, huhuhu", bah j'ai un peu de mal à comprendre.

Bref, je critique, je critique, mais bon, je suis aussi sur Facebook. Et j'y raconte aussi ma vie. Et j'y suis en photo. Et j'ai honte de certains de mes posts. Y'en a même que j'ai supprimé après les avoir écrits. Mais j'ai quand même laissé celui où je dis que ma voiture est passé au contrôle, tout le monde s'en contrefout, mais moi, je suis soulagée, donc je le dis. J'ai aussi écrit que y'avait des travaux dans l'appart. Même commentaire que précedemment.

Pour ma défense, je ne publie pas de trucs du style "si toi aussi tu aimes ton père/ta mère/ton chien/ta maison/ta vie... partage et aide nous à polluer facebook.

Je ne poste pas non plus de trucs qui dit que Facebook va devenir payant si là, tout de suite, tu ne te rues pas sous la douche avec ta tenue de Pocahontas en hurlant "ne nous faites pas ça, je suis accro à fb et je n'ai pas d'argent". Si tu fais ça, ouf, ton icone deviendra bleu foncé, non elle l'est déjà, alors elle deviendra jaune canari et, toi au moins, tu ne payeras rien. Dommage pour ceux qui n'ont pas de tenue de Pocahontas. Et c'est vrai cette info, juré craché. Tu verras demain de toute façon, ton ordi va exploser à cause du virus que Pauline B. a mis dans ton ordi après que tu aies accepté sa demande d'ami.

Et je ne publie jamais de messages de "solidarité" qui dit qu'une petite fille leucémique a besoin de sang A+ pour survivre alors il faut publier ça sur facebook pour la sauver. Non faut pas donner son sang (de toute façon, le don de sang se guérit pas de la leucémie, faut quand même le rappeler), mais bon, faut pas donner son sang, ni ses plaquettes, ni rien, faut juste publier ça sur ton mur et tu auras fait ta BA du jour. 

La BA du lendemain, ce sera de publier un message qui dit que tu es contre le cancer, que tu sais très bien que 99% de tes amis ne partageront pas ce message mais tu sais qui le fera (tu as des dons de voyance).
Ensuite, parce qu'une BA par jour, c'est bien mais 2 c'est mieux, tu diras aussi que tu es contre la mort. Contre le sida. Contre la gastro. Contre l'angine. Contre tout ce qui rend cette Terre si triste.
Bon, tu es aussi pour la peine de mort, contre l'aide sociale, contre les restos du coeur (sauf pour le concert des Enfoirés, faut pas pousser quand même, Garou, il est trop beau!!!!), contre les guerres (c'est le mal) mais pour qu'on éradique certains territoires. 
Enfin bon, ça va, tu es quelqu'un de gentil, tu as écrit sur fb que tu aimais ta maman. 

Après, y'en a sur fb, tu ne comprends pas, ils ont 6 comptes. Mais attention, 6 comptes avec le même nom (sauf que pour un il y a une faute sur le nom de famille), tous privés, tous les mêmes. Donc tu as 6 amis, c'est la même personne. 
Alors là, il y a une explication très simple. Les jeux. D'ailleurs si vous faites attention, vous remarquerez que ce sont ces mêmes personnes qui vous envoient 55 demandes d'applications par jour. Comme personne ne leur répond jamais, ils créent de nouveaux comptes et ils s'aident eux-mêmes. Soit, créer un compte factice pour s'aider à construire une jolie ville, pourquoi pas me direz-vous, mais pourquoi ce compte factice nous envoie une demande d'ami? JE SUIS DEJA TON AMI, BORDEL!!!!! JE SAIS QUE TU AS EU UNE GASTRO LA SEMAINE DERNIERE, ET QUE TA SINUSITE TE FAIT SOUFFRIR TERRIBLEMENT, PAS LA PEINE DE L'ECRIRE SUR TES FOUTUS 6 COMPTES!!! Oui, si personne ne commente le fait que tu vas mourir de ta sinusite (37,8°C de température quand même), c'est que tout le monde s'en balance, pas la peine de l'écrire 6 fois!

Bon, sur ce, je retourne sur Facebook, je vais jouer à Tétris. D'ailleurs, il me manque 2 amis qui jouent aussi pour pouvoir débloquer le tournoi tétris, donc soyez sympas, jouez... Ah oui, je vais écrire sur facebook tout de suite que j'ai mis mon blog à jour, j'aimerais montrer que j'ai plein d'amis, et qu'ils lisent mes articles jusqu'au bout (oui, jusqu'au bout) donc svp, cliquez sur j'aime, commentez avec des trucs rigolos lol mdr omg wtf (et d'autres abréviations que je ne comprends pas, mais ce n'est pas grave je demande la traduction à mon chéri, comme la dernière en date asap (pour ceux qui ne savent pas à qui demander et qui sont restés interloqués, voire ébahis, et même, qui en ont perdu leur latin, ça veut dire as soon as possible)) et puis ensuite, partagez mon merveilleux article...

Huhuhu (rire de fille écervelée un peu génée, le même que Ted quand il voit une fille nue)

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24 mai 2012

J'ai la haine...

Ou plutôt, on a tous la haine. J'ai l'impression. En ce moment.

En tout cas, ça me fait peur. Quelles que soient les actualités, y'a toujours, toujours une majorité - et je dis bien une majorité - de personnes qui vont commenter en appelant à la vengeance, en précisant que c'est la faute de telle personne, de tel groupe de personnes et qu'il faut les exterminer.

J'ai entendu récemment des Musulmans, des bons musulmans comme ils se présentent, appeler à l'extermination, et c'est bien le terme qui a été employé, des Juifs. 
Et j'ai entendu des Chrétiens dire qu'il faudrait mettre une bombe au Moyen-Orient "pour les faire tous sauter". 
Ce ne sont que des exemples, mais je ne vois pas où est la religion là-dedans. "Dieu est amour" et blablabla, je ne le vois nulle part dans ces phrases d'extremistes.

Ensuite, j'ai entendu des gens s'attaquer très violemment aux chômeurs pour faire une généralité des quelques personnes qui profitent du système. Ils pensaient qu'être chômeur, c'était rouler sur l'or en ne faisant rien. Mouais, le chômage, c'est survivre plutôt que vivre...

Et puis hier, j'ai lu un article qui parlait de la mort de la petite Diana, tuée par sa mère. Les premiers et derniers commentaires étaient "peine de mort", "qu'on la lapide", j'en ai même lu un qui disait (de mémoire) "je suis contre les pratiques orientales mais je voudrais qu'on la lapide et je serai en première ligne"... Là, j'ai envie de dire, faut savoir, tu es contre la barbarie ou non, mais y'a pas de "je suis contre mais dans cette situation...". Ca n'existe pas, si tu es pour "dans ce cas là", tu es pour et c'est tout. 

Enfin, j'étais assez horrifiée des commentaires lus sur le site mais surtout je me suis dit qu'il n'y avait presque pas de messages de tristesse pour l'enfant, de messages qui ne véhiculaient pas la colère ou la haine. Parce que oui, c'est atroce, mais avant de penser à se venger de la mère, on pourrait d'abord penser à l'enfant. Tout le monde crie à la vengeance, mais merde j'ai envie de dire, laissez la justice faire son boulot, les "messieurs les ministres, faites votre travail et rétablissez la peine de mort", qu'on soit pour ou contre, ça n'a rien à faire ici. 
Déjà, c'est impossible niveau constitution etc, et surtout, à quoi ça sert d'écrire des trucs pareils? Est-ce que ça fait de toi quelqu'un de plus humain? De plus compassionnel? De plus horrifié par le décès de la petite? 

Est-ce que c'est pour ça que les gens se détestent? Pour montrer aux autres qu'ils sont plus touchés par ce qui se passe dans le monde? Que ça les concerne plus? 

On peut être horrifié sans prôner la mort et la vengeance, mais quand tu dis ça, on pense que tu cautionnes... Les gens sont fiers d'écrire "je ne cautionne pas du tout qu'on puisse toucher à une enfant... Qu'on la tue". 
Oui super, tu penses que l'écrire fait de toi quelqu'un de meilleur... Parce que franchement, qui cautionne ce genre de choses? Le fait de ne pas avoir envie de la tuer, parce notre justice vaut mieux que ça, ne veut certainement pas dire "oui c'est bien ce que tu as fait" ou "pardon".

Pardonner, excuser et cautionner, c'est très différent de "tenter de comprendre"! Parce que oui, au delà du crime atroce, une question demeure: "qu'est ce qui a bien pu se passer dans la tête de cette femme pour qu'elle étrangle et découpe sa môme de 4 ans? Comment personne n'a-t-il pu voir sa souffrance, ou sa folie, en tout cas quelque signe avant-coureur?"

J'ai travaillé avec des délinquants sexuels et j'ai adoré ce travail. Le plus difficile dans ce boulot, ce n'était pas d'avoir des entretiens avec des violeurs ou des pédophiles, non, le plus dur, c'était le jugement dans le regard voire les paroles des gens quand je leur expliquais mon travail. Que je considère un criminel comme un être humain, que je l'évalue sans le juger et que je fasse mon boulot objectivement, pour certains, ça faisait de moi un monstre. Je ne valais pas mieux qu'eux. 
"Comment tu peux leur trouver des excuses?" Mais je ne cherche pas d'excuses, je cherche à comprendre! Je cherche à protéger la société en quelque sorte, en recherchant ce qui éviterait une récidive. 

J'en ai parlé avec mes collègues et j'ai décidé que je m'en foutais de ces commentaires, les gens jugent mais ne savent pas... Et je m'en fous tellement que je cherche à retourner travailler avec des justiciables. 

Fin de la remarque personnelle. 

Bref, ça me fait très peur de voir tous ces gens qui ont besoin de boucs émissaires pour vivre, qui réagissent aux actualités en cherchant à qui la faute.

Pleurer sur ce que devient notre humanité me semble plus juste.

Parce que tout cela me fait dire qu'on vit avec une épée de Damoclès (ou une épée de la dame aux clebs comme j'ai entendu une fois) au dessus de la tête. Quand toute cette haine, toute cette colère explosera, ça va faire mal.
Et ce sera de votre faute. 

22 novembre 2011

Finalement, ce blog va peut-être bien devenir politique…

En attendant que mes carottes cuisent (ceci n’est pas une métaphore, je vous écris en attendant que les légumes soient prêts), un article rapido pour vous faire partager ma COLERE!!!

Rassurez-vous, ça pourrait être pire, j’aurais pu regardé le journal télé en entier. Mais non, je n’ai vu que le zapping et ça me suffit amplement.

Je suis en colère de la façon dont ces “politiciens” s’emparent de l’affaire du meurtre (sordide, atroce, on est tous d’accord) d’Agnès. Entre ceux qui nous pondent des lois de suite contre la délinquance juvénile et le risque de récidive et ceux qui en profitent pour faire de la démagogie en parlant de rétablir la peine de mort, je suis juste horrifiée. Cette politique est à pleurer. Non, à se révolter.

Déjà, que ce soit dit une fois pour toutes, on va arrêter les conneries directement, il est impossible, quel que soit le résultat d’un référendum qui est de toute façon tout aussi impossible, de rétablir la peine de mort en France. Impossible. Parce que c’est une réforme sur laquelle on ne revient pas. Parce qu’on ne peut pas faire partie de l’UE si un justiciable est passible de la peine de mort. Parce que ce serait une ENORME régression qui est IMPOSSIBLE à effectuer en France, au nom de la Convention Européenne des droits de l’Homme. Alors, on oublie les propositions des candidats d’extrême-droite : même si elle était élue, même si les Français étaient d’accord, elle ne pourrait pas réhabiliter la peine capitale. Il est donc inutile de créer des groupes sur facebook, de m’y inviter (pitié…), de publier des phrases telles que “honte à la justice française, soyons pour la peine de mort pour les tueurs et violeurs d’enfants”. On arrête aussi avec ces idées de “il va recommencer”, “ça fera un exemple”, “si c’était ton gosse” et bla bla bla…

On la ferme pour toujours là-dessus, on se rappelle de Ranucci, des discours de Badinter (si besoin est, on retrouve le lien du débat de France culture, il y a quelques mois, désolée, je ne l’ai pas retrouvé pour vous), des condamnés de Chine qui font hurler tout le monde, de la guillotine, des têtes qui rebondissent, on se souvient des erreurs judiciaires, on se souvient surtout qu’on trouve ça barbare, que ça n’a jamais fait diminué la délinquance (exemple: les USA) ni fourni d’exemple aux autres, que la loi du Tallion, c’est quasiment celle de la jungle.

Une fois pour toutes, ça, c’est dit.

Maintenant, le reste. Les lois… A chaque affaire sordide qui fait pleurer la France, notre gouvernement en profite pour faire passer des textes de loi qui, habituellement, feraient juste grincer des dents. Au milieu des indignés par la récidive et “la justice française”, comme cité plus haut, les lois passent comme une lettre à la Poste, on en oublie presque ce que nous fait subir notre Président depuis presque 5 ans pour mettre en exergue sa politique de répression. Cette même politique qui devrait nous faire hurler tant elle nous ôte des libertés (on va en arriver à celle de penser, vous verrez), on l’acclame en pleurant sur les corps de ces enfants, ces ados qui n’avaient sans doute pas imaginé qu’ils se retrouveraient au coeur d’un tel débat (entre parenthèses, faites moi une promesse : si quelqu’un a la mauvaise idée de me zigouiller un de ces quatre, merci de ne pas faire de mon cadavre un symbole pour des idées fascistes, j’apprécierais).

Chaque affaire = une loi?

Les mineurs délinquants devront informer les établissement scolaires de leurs méfaits? Est-ce qu'ils pensent vraiment qu'interdire (parce que c'est de cela qu'il est question finalement) la scolarité à ces jeunes va leur permettre de ne pas récidiver? Est-ce qu'on va en arriver à faire comme aux USA où les délinquants sexuels doivent avertir leur voisinage de ce qu'ils ont fait?

Sur quelques récidivistes, combien de personnes sont réinsérés et ne recommettent plus d'actes délictueux ou criminels? Des récidivistes, il y en a, oui, c'est vrai que c'est terrible, il y en aura toujours c'est vrai aussi, mais est-ce pour autant qu'on doit condamner à vie tous les autres, ceux qui ne récidiveront pas, ceux pour qui le suivi psy et autres sera positif?

Qu'on me comprenne bien, je ne défends pas les criminels, je ne défends pas les récidivistes et je trouve aussi que cette histoire est terrible mais je ne pense pas qu'il faille se saisir d'une affaire pour pondre des lois qui seront délétères à d'autres êtres humains. Ou alors, on pense que chaque crime retire à son auteur son droit à rester humain. On oublie les droits de l'Homme et la dignité humaine, et dans ce cas, c'est la société qui cesse d'être humaine...

27 septembre 2011

2022

Non, non, ce n’est pas un article de prévision de fin du monde, quoique remarquez… Ceci est le début de mon programme de campagne pour les présidentielles de 2022, car dans 10 ans mes chers lecteurs, c’est décidé, je deviens présidente!

Je vous rassure, je ne suis pas en train de péter un plomb… En réalité, peut-être que je ne me présenterais pas (comme si vous en doutiez) mais bon, peut-être aussi que je ne serai pas moins compétente que ceux qui nous gouvernent, peut-être… J’ai commencé ce petit délire (dixit ma môman) devant le JT, il y a quelques mois, en regardant les images de l’arrestation de DSK (soit-dit en passant, je n’étais pas là, je ne sais pas si c’est vrai ou non, mais les photos de lui et la horde de journalistes, c’était moyen… La présomption d’innocence est valable pour tout le monde quand même… Quand nos politiciens ont des traitements de faveur, on gueule (et on a bien raison) mais quand on les traite plus bas que terre et plus bas qu’on le tolèrerait soi-même, par contre…). Enfin soit, je m’égare, j’étais en colère ce jour-là devant le JT. En colère parce que la première chose à laquelle j’ai pensé est : coup monté, et si tel est le cas, c’est de la politique médiocre et méprisable. Si tel n’est pas le cas, ce n’est pas mieux d’avoir voulu un président qui ne respecte pas les libertés et la dignité humaine. Bref, j’étais en colère. Donc, j’ai eu une idée, une idée brillante, une idée qui changera le monde... Je me suis dit : je vais créer mon parti et rendre à la France une image positive, mieux : rendre aux Français la fierté d’être français, leur rendre l’espoir en l’avenir et en leur pays, leur rendre le bonheur de vivre en France, et de vivre tout court.

Oui mes chers compatriotes, j’aime la France et je ferai cela pour elle! Oui, tout est encore possible.

Et non, je n’ai rien bu, ni fumé d’illicite!

Mon délire m’est (un peu) passé mais j’ai toujours en tête le début de liste (une liste!!!) de ce que j’aimerais changer. Ce ne sont que des débuts d’idées, je suis psy, pas politicienne, j’ai fait l’ULB et pas l’ENA donc il est bien évident que je me rends compte que certaines sont des utopies, mais la politique doit être un rêve, non un cauchemar… (c’était : la phrase du jour!).

- Déjà au gouvernement, on va modifier tout ça : salaire fixé à 5000€ max, pas de salaire à vie (et puis quoi encore) et on demande des comptes pour tout ça comme dans tous les boulots, pas de payés-à-rien-foutre! On aura peut-être alors de vrais politiciens, c’est-à-dire des gens qui y croient, pas de ceux qui ne croient qu’à la bonne planque et à l’argent. C’est évident valable pour le/la président(e).

- Question retraite: l’âge dépend de la pénibilité du travail. Hors de question de faire trimer les ouvriers jusqu’à 65 ans. On évalue la pénibilité de chaque boulot selon la dureté physique et les risques au niveau du dos notamment et articulations, la dureté psychologique et le niveau de concentration requis.
On ajoute à cela l’obligation à partir d’un certain âge et quel que soit le boulot de partir à la retraite pour faire de la place aux jeunes chômeurs.

- Chômage: Des services beaucoup plus efficaces feront du bien je pense. On propose aux chômeurs des boulots possibles : à la hauteur de leurs qualifications et à moins de 50km de leur domicile. Possibilité de radiation ou de “punition” si aucun effort n’est fourni : rdv chez pôle emploi tous les mois, preuves de recherches de travail et impossibilité de refuser plus de 3 boulots sans raison et qui correspondent à ce qui est cité au-dessus.

- Education nationale: je ne suis pas une spécialiste mais j’ai comme l’impression qu’il y a du boulot! Déjà, intensifier l’apprentissage des langues: le français, je crois que c’est nécessaire, puis l’anglais et une autre mais de façon efficiente, pas d’enseignement barbant où on apprend plus la langue de Shakespeare que celle de Rowling. Oui Shakespeare c’est joli, mais aujourd’hui, si on parle comme ça, on a juste l’air con. On arrête aussi ces conneries de faire enseigner en secondaire deux matières à un prof. Un prof de maths n’est pas forcément expert en sciences physiques. Il faudrait aussi prendre exemple sur les systèmes des autres pays d’Europe qui fonctionnent. Par exemple, réserver les après-midi aux activités extra-scolaires avec au moins un sport obligatoire.

De toute façon, quel que soit le problème, commencer par faire appel à de vrais spécialistes plutôt que de se croire omnipotent et omniscient. Mais attention, les spécialistes, ce sont aussi ceux qui vivent le problème tous les jours, et qui ont des idées mais ne sont pas écoutés. Le président est un gestionnaire, le pouvoir appartient au peuple, voilà la démocratie!

Bon, ça fait déjà quatre points dans mon programme, posez vos questions ou donnez vos idées, je développerai tout ceci par la suite!

25 août 2011

Les dernières séances

En référence au dernier article du blog, un nouveau post qui parlera cette fois des dernières fois. C’est pas super gai à première vue mais ce n’est pas un article déprimant, juré!

De la même façon qu’on n’a pas besoin d’avoir 2 ans ou 14 pour vivre ses premières fois, d’autres arrivant bien plus tard, les dernières fois ne nous tombent pas sur le nez à 80 ans. Seulement, autant il est facile de se dire “tiens, c’est la première fois que ça m’arrive”, autant on ne sait jamais quand arrivera la dernière. Songez aux moments où, pour la dernière fois de votre vie, vous êtes monté dans cette voiture, vous avez embrassé cette personne, vous êtes parti dans tel pays… Qui aurait pu prédire que vous transformeriez cette voiture en tas de ferraille deux heures plus tard, que cette personne vous larguerait comme une chaussette (par sms, le fourbe!) ou que vous attraperiez une turista si fulgurante que vous seriez dégouté de ce pays à tout jamais. 

Et là est la grande différence entre les premières et les dernières fois. Il est terrible de se dire qu’on ne revivra plus jamais cette première fois, mais c’est encore plus terrible je pense de ne pas savoir qu’on ne revivra plus jamais ce moment.

J’y pensais dernièrement quand ma voiture a eu une panne, j’ai cru la perdre (moment d’émotion) et je me suis dit “je l’ai peut-être conduite pour la dernière fois hier, si j’avais su, j’en aurais plus profité…” (oui, j’aime beaucoup ma voiture, ça pose un problème à quelqu’un?). Et là j’ai repensé à toutes ces dernières fois dont je ne me doutais pas…

- J’ai refermé la porte de l’appartement que j’occupais à Amiens (bon, vu que je venais de rendre les clés, je me doutais un peu que c’était une dernière fois)
- J’ai revu mon ex, j’ai tourné la page après avoir été de nouveau déçue, je lui ai certainement envoyé mon dernier mail…
- J’ai raté une tarte au citron (je me promets que ce sera la dernière fois!)
- J’ai porté une buche de bois, je me la suis prise sur le pied, je me suis fait engueulée parce que je n’allais pas assez vite, je me suis juré que ce serait la dernière fois
- J’ai fermé la porte du bureau de mon dernier travail
- J’ai amoureusement regardé Chapo nager
- J’ai dit au revoir à quelques personnes … pour la dernière fois
- etc.

Tout ça pour dire, il y a des dernières fois qu’on attend, qu’on espère même, il y en a d’autres qui nous tombent dessus, d’autres dont ne prend conscience que bien plus tard, ils restent “la dernière fois avant la prochaine” jusqu’à ce qu’ils deviennent une dernière fois tout court… Et il y a tellement de choses, de personnes, de moments dont je n’ai pas assez profité parce que je pensais qu’ils seraient éternels et qui ne l’ont pas été.

Il y a d’autres moments qui m’ont abimée jusqu’à ce que je décide qu’ils seraient la dernière fois. La dernière fois qu’il me parle comme ça, qu’il ose agir de la sorte, la dernière fois que je me laisse faire, la dernière fois que je remets les pieds là-bas, la dernière fois que je fais preuve de naïveté face à cette personne, la dernière fois que je pleure pour lui, la dernière fois que je me tais, la dernière fois que je supporte ça avant que… Et ces dernières fois là, celles que j’ai provoquées, j’en suis fière, parce que personne ne l’aurait fait ma place et qu’il faut beaucoup de courage pour se dire et dire “stop”. On se cache derrière des belles paroles telles que “je sais ce que je perds, je ne sais pas ce que je gagnerai”, “j’attends de voir la suite”, etc, mais non, je le dis encore, il faut du courage pour choisir soi-même à la place des autres, pour choisir d’affronter le problème en s’en créant peut-être d’autres mais en y gagnant en respect de soi-même.

J’ai perdu beaucoup en n’osant pas, parce que j’essaye toujours de voir le positif dans les situations que je vis, même quand je le vois au travers de mes larmes. En faisant de mes galères des dernières fois, en apprenant à tourner les pages, j’ai grandi et les pages que je découvre derrière les dernières sont toujours plus blanches. Tout est à refaire et après les dernières fois, après l’adieu au passé, de nouvelles premières fois apparaissent…

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27 juin 2011

Les premières fois qui nous minent

La vie, c'est une liste interminable de premières fois (ça, c'est la phrase du jour, de l'année même). Il y a les premières fois chouettes, même si pas toujours réussies, ces premières fois qu'on est content d'avoir passées et dont on se souvient avec nostalgie. Il y a

- le 1er diplôme
- le 1er baiser
- LA première fois
- le 1er rencard
- le 1er appart'
- le 1er appart' avec frigo
- et le 1er appart' avec frigo ET machine à laver
- le 1er boulot
- le 1er salaire surtout
- le 1er voyage
- le 1er bébé

Mais, il y a aussi ces méchantes premières fois, ces choses qui nous font vieillir, ces caps douloureux, ces 1ers échecs, ces 1ères fois qui nous arrivent à tous, certes, mais qui pourrissent notre journée, notre semaine, notre mois voire notre année. Et je cite donc:

- la 1ère ride (c'est fait)
- le 1er cheveu blanc (depuis le mois de mai, c'est malheureusement fait aussi)
- le 1er "Madame" (c'est fait)
- la 1ère bosse, le 1er bleu et le 1er os cassé (fait, fait et refait)
- le 1er boulot qu'on rêve de quitter tellement c'est la merde (c'est fait)
- le 1ère réduction refusée parce qu'on n'a plus 25 ans (c'est fait)
- la 1ère fois qu'on nous cède la place dans le bus parce qu'on a l'air vieille (non, pas encore fait)
- le 1er rateau (fait depuis longtemps)
- la 1ère nuit décevante (fait)
- la 1ère agression (fait)
- le 1er gâteau brûlé (fait, ce fut très dur de m'en remettre)
- la 1ère fois qu'on dit "j'arrête de fumer" et qu'on rate (fait)
- le 1er chagrin d'amour (fait)

Je pourrais continuer longtemps mais on va interrompre la liste ici. Tout ça pour dire que les premières fois nous arrivent encore, m'arrivent encore et m'arriveront encore. J'ai vécu des premières fois inoubliables et merveilleuses. Je me rappelle encore de mon premier baiser, au milieu de la mer Méditerranée mais je me souviens aussi de mes premiers chagrins, je me rappelle de mon premier rencard mais aussi de ma première ride et surtout, parce que ça date d'hier, de la découverte de mon premier cheveu blanc. Blanc, tout blanc, de la racine à la pointe, remarqué dans le miroir à côté de mon lit, arraché sauvagement et du sommeil qui a suivi, celui qui commence après une réflexion intense sur la vie, la vieillesse et des années qui passent! Un mois après mon cheveu blanc, je me suis rendue compte que j'avais eu mon bac il y a 10 ans, que j'avais connu plein de premières fois depuis et qu'elles ne m'ont pas toutes fait du bien.

Alors rêvons aux premières fois qu'il nous reste encore à découvrir. Aux premières fois grandioses, au premier achat de maison, au premier enfant, au premier boulot vraiment épanouissant, aux premiers visas de voyage, au premier mariage, à la première fois où je saurai sortir un note convenable d'un instrument de musique (autre que la flûte), à la première fois où je gagnerai à Euromillions (oui, j'y crois encore). Rêvons aux belles premières fois qui nous attendent encore, et j'arrêterai de me centrer sur mes premières fois qui me vieillissent!

25 avril 2011

Moi et ... mon vélo

Mon vélo et moi : une grande histoire d'amour! Amour un peu sado-maso mais amour quand même!

Petite, je me souviens avoir appris en cachette de mon père les joies du vélo sans petites roues (et avec  chutes). L'effet de surprise ("regarde papa, je sais faire du vélo") n'a pas fonctionné, j'avais été balancé par une soeur jalouse avant de maîtriser l'équilibre sur deux roues.

Vers 8 ans, sortie vélo avec l'école, entrainement intensif avec ma mère : hors de question que je me pointe là-bas en zigzagant ou - humiliation suprème - avec les quatre roues. L'entrainement porte ses fruits, je suis une star, c'est la grande classe sur mon vélo rose aux petites roues fraichement mises au placard, je déchire grave à la sortie vélo. Je pense qu'on a dû faire 2 km à tout casser, je vois ça comme le tour de France (allez, le tour de l'Oise, n'exagérons rien).

Début de l'adolescence, premier VTT, ça c'est vraiment la classe! Premières grosses chutes aussi. Je garde une belle cicatrice doublée d'un caillou encore visible dans le coude d'un beau soleil. Je suis rentrée en sang et en larmes, en boitant. Je n'avais pas lâché le guidon donc après l'atterrissage - surprise! -  le vélo a atterri lui aussi, j'ai bien amorti le choc, je suis assomée mais le vélo, ouf, est intact. Tout ça parce que faire ses lacets c'est ringard, et qu'un lacet qui se prend dans la roue avant, c'est douloureux.

Plus tard, je ne fais toujours pas mes lacets, mais je les planque à l'intérieur de mes chaussures, ce fut donc mon seul soleil de l'adolescence. Le caillou est devenu une blessure de guerre, il me rappelle qu'avant, mon VTT ne servait pas seulement à décorer le garage.

A 25 ans passé, je reçois un cadeau de la ville de Bruxelles : j'ai droit à un an d'abonnement gratuit au système Villo (c'est comme les Velib, sauf que ce sont des Villos). Je m'en sers deux fois. Et les deux fois, je dépasse les 30 minutes, parce que les stations dispos sont difficiles à trouver, donc les deux fois, je paye quand même. On m'avait dit que le vélo, ça ne s'oublie pas. Vrai. Mais ce qui s'oublie, c'est la façon de rouler droit, et non en zigzag. Première sortie en ville, avec les voitures, les bus et la place royale recouverte de pavés. J'arrive en ville : je suis rouge, en sueur, j'ai des bleus partout (faute des pédales), je finis à pieds, c'est plus simple. Et je rentre en bus.

Deuxième sortie en villo : je profite de la journée sans voiture, là c'est agréable. Mais le villo, c'est hyper lourd, c'est peu maniable, c'est la merde pour moi qui ne suis pas remontée sur un deux roues depuis mes 15 ans. Je suis à la recherche d'un vélo de ville, léger et avec sacoches.

Et je le trouve. Un beau vélo bleu, avec deux sacoches bleues, tout rouillé mais en état de rouler. Je le nettoie, le brosse, m'arrache les mains à effacer la rouille, m'efforce de ne pas répondre aux commentaires : "c'est un vélo de vieux", "il est moche" gnin gnin gnin. N'y connaissent rien! Je le démonte et le voici à Bruxelles, à l'abri dans le local à poubelles, même si c'est dur de le porter jusque là. Première sortie en ville: c'est toujours plus difficile qu'à la campagne mais c'est toujours plus facile qu'avec un vélo de 6 tonnes. J'apprends à conduire en cycliste : je grille les feux, je monte sur les trottoirs quand les rues sont trop dangereuses, je fais du slalom entre les poubelles, les pietons, les cailloux... Et purée, ça fait du bien. Cliché: je me retrouve au magasin bio derrière un (beau) mec. Je paye mes courses, je descends vers le poteau où mon vélo est attaché. Le (beau) mec y a attaché son vélo aussi. Je me sens bobo, au magasin bio avec mon vélo. Et en plus je parle en vers.

Je profite du beau temps pour le ressortir. Direction le bois de la Cambre pour un après-midi au soleil. Je ne suis pas encore arrivée que je manque de tomber : le vélo n'a pas voulu me suivre sur le trottoir (j'ai un mal fou à monter sur les trottoirs). Retour: je vais à pieds jusqu'au trottoir, pas envie de revivre cette expérience. Et c'est parti. Et c'est là que, pendant une belle montée, la chaîne trouve que c'est le bon moment de me lâcher. Elle casse, je lutte pour garder l'équilibre, j'y arrive, je rentre à pieds, la chaîne dans une main pleine d'huile, le vélo dans l'autre.

Promis, je n'abandonnerai pas. J'irai faire réparer cette chaîne, je ressortirai le vélo de sa planque et je ferai le prochain dimanche sans voiture.

Est-ce que j'aime faire du vélo? Sincèrement, non. J'ai mal partout, je touche à peine le sol, je lutte dans les montées, je ne comprends rien au système de vitesses et j'ai peur des voitures, des pietons, de tomber et de rencontrer la police quand je roule sur un trottoir. Et pourtant, je me sens bien sur mon vélo bleu, avec mes sacoches bleues, avec mes bleus sur les jambes, et le caillou bleu dans le coude.

24 avril 2011

Ouh la, ça fait peur

Mes chers amis, me voici en direct (+ quelques heures) de Woodsboro pour un nouvel article (et comme ça fait plus d'un an, tout le monde est content) et une nouvelle critique.

Pour ceux qui ne suivent pas, je reviens donc de Scream 4, choix étonnant quand on connait mon écoeurement devant les films d'horreur, mais bon, nostalgie oblige, je n'ai pas su résister à un retour en pleine adolescence, à l'époque où la flippée de 13 ans que j'étais fermait à demi les yeux devant le tout premier volet mais regardait quand même! Grande époque que celle de mon adolescence où Ghostface (oui, c'est comme ça qu'on l'appelle maintenant) et autres tueurs au crochet venaient nous faire peur (ou rire, pour les plus téméraires) et exacerbaient même les pulsions meurtrières de certains...

Bref, me revoici plongée dans mon adolescence, cachée derrière un blouson et sursautant toutes les 10 minutes. 

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Sincèrement, j'ai trouvé ce film génial. Plein d'humour, de clins d'oeil, ironique et intelligent. C'est bourré de stéréotypes, mais c'est complètement assumé et ironique. Et au delà de ça, c'est une belle critique de la société actuelle où les gens sont prêts à tuer père et mère pour un quart d'heure de célébrité. Ah, la célébrité! L'envie, le besoin d'être connu et reconnu. La célébrité pour rien, en ne faisant rien, et la façon dont les gens s'appuient sur leurs malheurs pour la revendiquer. Cette société où les gens font la une alors que les 3/4 des autres se demandent "mais qui est cette personne???". Réponse: personne. Une nana paumée, un mec au QI approchant de zéro mais à l'égo surdimensionné, une fille qui se prend pour une actrice, parce qu'elle a joué dans 2 pornos, un mec qui se prend pour une star parce qu'il a participé à Secret Story où une autre débilité du genre.

Quelle est cette société qui fabrique des "stars" kleenex? Qui utilise des pauvres bimbos suicidaires et en manque d'amour pour faire rêver 5 minutes aux autres que c'est facile d'être célèbre et qui ensuite se sert encore d'elles, quand elles sont au plus bas, pour faire leur audience? Et qui sont ces gens qui regardent encore la télé-réalité, qui se passionnent pour les aventures de Truc et Machine, tous les deux insupportables, mégalomanes à un niveau quasi délirant, et qui feront tout, absolument tout pour qu'on les remarque? A ce sujet, petite vidéo que j'ai trouvé d'abord drôle, puis franchement à pleurer : la gloire facile, la mégalomanie, le QI d'huitre : on y trouve de tout. Voilà ce que cette société fabrique: des pauvres filles en mal de gloire qui sont prêtes à se ridiculiser pour être remarquées et qui ne comprennent même pas qu'on ne rit pas avec elles, mais qu'on rit d'elles...

Tout est tellement superficiel! Tellement superficiel qu'on ne se bat plus pour ses amis, ses amours. Parce qu'ils sont tous remplaçables. L'exemple type : Mec sort avec Nana, au bout de 4 jours il est fou amoureux (sait-il ce que c'est que d'être amoureux?), met en statut Facebook "mec est maintenant en couple avec nana", tous ses amis "aiment", puis Nana le largue, Mec passe par tous les stades ... en deux semaines : déprime, colère, haine, re-déprime, culpabilisation de l'autre, etc. Tout ça, on le sait, ses statuts FB parlent pour lui. Trois semaines après " Mec dit tu me manques grave, je t'aime à la folie". Il ne parle pas de Nana mais de Machine cette fois. Et c'est reparti pour un tour : mec est en couple avec machine, tous ses amis "aiment", lui est grave amoureux, au bout de 2 jours cette fois, ils parlent de mariage après 2 semaines (je vous jure, j'ai déjà vu!) et quand ça capote, ils s'étonnent mais ce n'est pas grave, ils se trouveront des remplaçants!
C'est ça l'amour? C'est comme ça qu'on est censé vivre? C'est ce modèle qu'on donnera à nos enfants?

Parlons maintenant de l'amitié: Mec est ami avec Truc depuis longtemps. Quand on l'écoute, c'est un ami formidable, prêt à tout pour ses potes, toujours présent. Sauf que Truc ne va pas bien. Et au lieu d'être présent, d'être un ami, Mec ne le supporte plus. Un ami qui pleure, ce n'est pas drôle, un ami qui ne sort plus, c'est pareil, donc Mec ne le voit plus, et Mec se plaint aux autres. "Truc est chiant", "Truc est irrespectueux envers les femmes (sic!), si tu l'entendais parler", "On devait partir en vacances au ski, mais on n'ira pas, vu l'attitude de Truc", "Je suis aller chez Truc récupérer quelque chose, il était vautré sur le canapé, m'a à peine dit bonjour, je pense qu'il boit beaucoup, tout seul, chez lui", "Truc est sorti la dernière fois, il arrive, dit vite fait bonjour et se sert un verre, sans nous demander, putain, c'est à nous quand même". Et Truc finit par aller mieux, Mec redevient son ami "qu'il a toujours été" et n'a jamais rien dit de tout cela. Non, non, il ne nous a jamais rabaché pendant deux mois que Truc était en plein délire et au bord du suicide. Un bon ami ce Mec!!

Société superficiel, de gloire facile, de descente encore plus facile et rapide. Le titre de l'article est bien choisi je crois : ça me fait vraiment peur...

 

3 février 2010

Les hommes sont des menteurs

Non, non, non, ne fuyez pas! Ceci n'est pas un enième article féministe, ni même une morne plainTe adressée à mes innombrables congénères féminines et blasées du manque de conscience uniquement et typiquement (comment ça j'exagère? Je défends mes semblables, c'est tout!) masculin!

Ceci est un article de dénonciation. Parfaitement. D'accusation même. Et j'accuse! J'accuse les hommes de nous mentir pour des raisons stupides et futiles, j'accuse les hommes d'ambivalence et surtout, j'accuse les hommes d'être compliqués, bien plus compliqués que nous, nous les femmes, nous, êtres limpides et clairs (car oui, quand je tire une tronche jusqu'au plancher et que je dis que je ne veux pas en parler, c'est clair et limpide que ce n'est pas le cas!).

Bref, hommes, sachez que certains mensonges sont justifiés voire même nécessaires si vous ne voulez pas vous retrouver avec la marque du fer à repasser sur la joue. Quelques exemples? OK, quelques exemples:

-         Ce repas était parfait

-         Cette robe te va à ravir

-         Non, tu n'es pas grosse

-         Le chocolat ne te fera pas grossir, tu peux le manger

-         J'adore ta façon de t'habiller

-         J'aime repasser moi-même mes chemises, ne t'embête pas

-         Tu es belle au naturel

-         Et même quand tu es malade

-         Mais bien-sûr que j'avais vu que tu étais passée chez le coiffeur, ça te va très bien d'ailleurs

-         Tu as minci

-         Tes pieds froids contre mes mollets? Non, ça me fait plaisir!

-         Tu conduis très bien, c'est juste que ma voiture est habituée à moi (peu plausible mais essayez quand même)

-         C'est une nouvelle robe? Et combien tu l'as payée? (glurps) Non, ça va, c'est pas si cher pour un vêtement qui te va si bien (beaucoup mieux que: “Quoi! Tout ça pour un bout de tissu même pas foutu de cacher ta cellulite!” Le mensonge est bien plus approprié dans ce cas)

-         Non, je n'ai pas oublié ton anniversaire, je voulais juste te faire une surprise! Tu fais quoi ce week-end? (Pour éviter la découverte du mensonge, prévoyez un méga voyage en amoureux, du champagne, et une robe (cf. Plus haut) )

-         La blonde? Non, je ne l'avais pas remarquée... De toute façon, elle ne t'arrive pas à la cheville!

Ceux-ci sont des mensonges tolérés. Les autres, en revanche (du style : “ce n'est pas ce que tu crois”, alors que c'est soit ce que l'on croit, soit c'est encore pire) sont à éviter, que dis-je?, à vous interdire pour notre bien-être, et le vôtre par la même occasion (rappelez-vous du fer à repasser!).

Cet article voit le jour suite à l'attitude déplorable de l'ex d'une de mes très proches compatriotes féminines. Cet abruti dépourvu de sens moral et d'élégance l'a quittée comme la merde qu'il est, puis a ajouté: “J'aimerais qu'on reste des amis”. Cette phrase est à bannir de toute rupture si elle n'est pas sincère. Car depuis, cette ordure (oui, éventuellement, je lui en veux un chouïa) agit comme si ELLE l'avait plaqué comme un joueur de football américain (hi hi) et répond à chaque “bonjour”, “ça va” par des “Dégage”, ou plus élégant encore “crève!”

Et puis, le lendemain, après une gifle bien méritée, revient vers elle gentiment, tout sourire: “Salut Machine (enfin, il ne dit pas machine, c'est moi qui le dis, je préserve l'identité de mes témoins), comment tu vas aujourd'hui? Tiens, j'ai finis ce bouquin, il est chouette, tu le veux?”. Si bien qu'elle ne sait plus sur quel pied danser.

Après enquête minutieuse auprès de la gent féminine, il s'avère que beaucoup d'hommes (n'en faisons pas une généralité quand même) agissent de la même façon. 

Un jour, c'est blanc, un jour c'est noir; lundi tu n'existes pas, mardi, il voudrait ne jamais t'avoir connue, mercredi c'est tout comme, vu qu'il fait la gueule (allez savoir pourquoi) et jeudi... et bien jeudi, il est content de te voir, il sourit alors que t'avais oublié qu'il avait des dents, sauf pour te mordre, il t'appelle voire, il s'excuse.

Alors, tu te dis que ça y est, sa crise est passée, qu'on va pouvoir agir comme des adultes que nous sommes et au moins supporter notre présence mutuelle, d'autant plus qu'il te propose un ciné vendredi et flirte (soit-disant sans s'en rendre compte) samedi. Dimanche, pas de nouvelles.

Et lundi arrive. Lundi, il ne veut plus te voir, il paraît que tu es trop envahissante. Mardi, tu l'empêches d'être libre. Mercredi, il te propose une soirée à laquelle il ne viendra pas. Jeudi, trop c'est trop, qu'il aille se faire voir ailleurs (pour être polie) mais le revoilà gentil OU te faisant des reproches parce que, bien sûr, c'est de TA faute et uniquement de ta faute si ça se passe si mal!

Purée les gars, arrêtez l'ambivalence comme ça! Ou bien vous voulez de nous, ou vous ne voulez qu'une amitié, ou vous ne voulez rien du tout. On peut comprendre n'importe laquelle de ces réponses mais pas les trois à la fois!

Amie, amante, amoureuse, crotte de chien... choisissez! Ou assumez que l'on choisisse pour vous, assumez qu'on vous envoie vous faire voir, loin, très loin mais après, pas de reproche, pas de “c'est de ta faute, gnin gnin gnin” ni de “des enfantillages tout ça”.

A nous faire tourner en bourrique, vous allez nous perdre et si c'est ce que vous cherchez, y'a quand même des moyens plus simples, moins tordus, et plus classes de nous le faire comprendre, comme par exemple... la parole!

Et oui, on sait que beaucoup d'hommes sont muets ou presque, qu'ils ne nous voient que comme des “prises de tête ambulantes” parce qu'on aime que les choses soient claires et que dans l'ambivalence, on ne retient que ce qu'on veut, mais purée, c'est quand même tellement plus simple que vos mensonges et VOS prises de tête.

Alors Machin, si tu ne veux plus la voir, et bien dis lui, pas la peine de lui dire de crever (Comment as tu osé sortir un truc aussi violent?!) et de revenir la queue entre les pattes un quart d'heure plus tard pour lui dire que tu veux être son ami parce que de toute évidence ce n'est pas le cas. Si tu t'en veux à toi-même, ce n'est pas la peine de lui faire croire que c'est à cause d'elle et si tu veux rester un ami, agis comme tel!

Pour finir sur une note plus légère, quelques idées de mensonges à bannir définitivement:

-         Je veux être ton ami : que vous vouliez plus ou moins, dites le clairement

-         Je ne t'ai pas trompée : si ce n'était que pour du sexe et qu'elle ne risque pas de le découvrir, ça passe encore, c'est limite mais bon, on l'a déjà fait aussi. Mais une vraie liaison, ou une multitude de coucheries, ça ne se cache pas (sauf si vous aimez la marque du fer à repasser sur votre joue juste après celle des lèvres d'une autre dans votre cou)

-         J'ai toujours été sincère : sachez que la sincérité passe autant par les paroles que par les gestes. Si vous ne l'avez pas été, elle va finir par se croire folle ou vous croire très con.

-         Toi ou une autre c'est pareil: ça, c'est à éviter même si c'est vrai

-         Tu as drôlement grossi : 1) Y'a rien de drôle, 2) Il n'y a que les vraies amiEs qui ont le droit de dire ça, pour ce que doivent dire les hommes dans ces cas-là, se reporter à la liste N°1

-         Je suis amoureux de toi, OU en train de tomber amoureux de toi: si c'est faux, c'est juste nul et si c'est trop rapide, ça fait juste peur

-         Tu deviens comme ta mère OU comme ma mère : dépend de votre ou de sa mère.

-         Je veux un enfant OU me marier: si c'est juste pour la mettre dans votre lit, vous risquez d'avoir l'air bien con dans 9 mois

-         etc, etc.

Voilà les hommes, voilà les femmes, j'espère avoir été utile... Une dernière chose toutefois, les filles, si on vous fait tourner en bourrique: FUYEZ!

2 janvier 2010

Une année pleine de résolutions (ou pas...)

Une nouvelle année commence et avec elle, son cortège de "bonnes" résolutions. Reste à savoir pourquoi les résolutions ne sont faites qu'en janvier et seront tenues jusqu'en février (pour les plus motivés). En ce qui me concerne, je me laisse vivre 11 mois par an, je fais n'importe quoi (bon pas tout à fait quand même) 48 semaines sur 52 mais je me laisse le mois de janvier pour ne plus y penser, me promettre de devenir sage et... et puis, finalement, ça m'emmerde d'être parfaite (ne riez pas, je peux l'être, si si) et dès le mois de février, j'envoie tout valser (les résolutions, les preuves d'amour en or plaqué puisque tu me ... ok, là n'est pas le sujet).

Bref, bref, bref, une petite et toute nouvelle liste, la première de 2010 (en passant, Bonne année à tous, je vous souhaite ce que tout le monde vous souhaite et ce que vous me souhaitez), une liste de résolutions à tenir pendant - au minimum - un mois!!

- Je vais arrêter de fumer avant le prochain 1er janvier, pour que cette résolution ne soit pas encore sur ma liste de l'année prochaine
- Je vais apprendre à m'écouter avant d'écouter les autres, à exprimer mes désirs et surtout mes limites et cesser de ne prendre en compte que ceux des gens qui m'entourent
- Je vais recommencer à manger correctement, histoire de perdre les kilos de l'hiver
- Je vais me remettre à chercher du boulot, parce qu'un mi-temps c'est bien, mais 2 mi-temps, c'est mieux
- Je vais arrêter de remettre tout au lendemain et retrouver un peu mon courage, bien profondément enfoui sous ma couette, au chaud, surtout quand il pleut (mon courage est comme moi, un peu flemmard)
- Je vais cesser de me prendre la tête au gré des humeurs des autres, arrêter de tenter de changer pour rentrer dans leur moule, parce qu'à la longue, ça fait beaucoup trop de moules qui ne me ressemblent pas
- Je vais continuer à prendre les choses en main, à prendre ma vie en main, à prendre le parti de mes erreurs pour ne pas les reproduire infiniment

Bref, cette année, je m'occupe de moi, je pense à moi, je m'écoute moi, moi et encore moi (enfin, bon, sans tomber dans la misanthropie et l'égoïsme quand même)

- ah oui, cette année, je vais apprendre à économiser au lieu de me transformer en panier percé les premiers 15 jours de chaque mois, et en fontaine (ou madeleine, ça marche aussi) les 15 derniers jours
- Je vais aussi réussir enfin toutes mes confitures sans transformer mes fruits en béton (THE résolution quand même, faut avouer)
- Je vais prendre les gens comme ils sont, sans espérer les voir changer, sans espérer plus d'eux que ce qu'ils peuvent donner, quitte à partir si vraiment, vraiment, je ne peux plus (bah oui, ce que je demande aux autres, je me l'applique aussi tant qu'à faire)
- Je vais arrêter de pleurer pour mieux agir, arrêter d'attendre que les choses changent seules mais provoquer ce changement (comme dirait l'autre, "sois le changement que tu veux être dans le monde" ou quelque chose comme ça)

Ouh là!! Je deviens philosophe, c'est pas bon tout çà donc ... pour votre plus grand malheur ... parce que je sais que vous aimez me lire ... je vais arrêter ici

!!!!!!!!!!!!!!!!!Une bonne année 2010 à tous!!!!!!!!!!!!!!!!!

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moi petite femme extraterrestre....
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